Paysage

2004


PAYSAGE montre une représentation de la mort silencieuse. Ces photographies sont loins des images prises sur le vif de la mort, comme nous en sommes mitraillés dans les médias. Pourquoi les premières semblent-t-elles si lointaines et pourquoi sèment-elles le trouble en nous, plus que ces deuxièmes plus crues et pourtant plus familières ?

« Mais au nom de quelle autorité de perte pure se croit elle habilitée, Perrine Lacroix, à héberger cette vision moins que jamais fugace dans la catégorie PAYSAGE. Au nom de cette permanence justement, mais figée dans le chantier arrêté des draps. PAYSAGE ici dans sa raideur peut être. Il y a certes des plissements retenus d’une géologie de chair contrariée. Les plans se contredisent d’une géométrie mal appliquée dans ce qui s’organisa « corps », avant que fustigé d’un dorénavant linceul. (...) »

Christian Gattinoni